Très impliquée dans la vie artistique montparnassienne, Marie Vassilieff (1884-1957) y crée deux ateliers : l’Académie Russe (lieu de rassemblement et de dialogue entre artistes et politiciens russes) en 1910, puis l’Académie Vassilieff, espace d’échanges pluridisciplinaires qu’elle inaugure en 1912. Ce dernier sera un refuge pour les peintres cubistes et fauves contraints de rester à Paris à l’aube de la Première Guerre mondiale.
Reconnue par ses pairs et la critique de son vivant, elle tombe dans l’oubli après sa mort. Son œuvre revient dans l’actualité culturelle au début des années 2000 lorsque ses travaux sont présentés dans deux expositions majeures. L’une, monographique, au Musée Montparnasse et l’autre consacrée à l’Ecole de Paris au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
Dès lors, sa cote sur le marché de l’art progresse et ne cessera de prendre de la valeur. Aujourd’hui, ses tableaux sont encore très prisés sur le marché de l’art français et européen. Les huiles sur toile de Marie Vassilieff sont à présent reconnues pour leur qualité artistique et leur place fondamentale dans l’art du XXe siècle.
Peu après son arrivée à Paris, l’influence de Braque, Picasso et Cézanne se fait sentir sur le travail de Marie Vassilieff. Ainsi elle consacre la première partie de son œuvre à des compositions cubistes qui font aujourd’hui sa renommée. Les peintures et tableaux cubistes de Marie Vassilieff s’échangent à prix d’or dans les salles de ventes aux enchères. Leurs prix d’achat varient généralement entre 80 000 et 200 000 €, les tableaux alliant les codes du cubisme et le patrimoine russe de l’artiste pouvant avoisiner le demi-million d’euros.
La fin de la Première Guerre mondiale marque un tournant dans la pratique de Marie Vassilieff. Elle s’oriente alors vers des représentations de figures humaines (enfants, scènes de vie ou de théâtre) et des portraits faisant référence à la religion, toujours imprégnée du cubisme et du folklore russe. Les peintures issues de cette période ont la cote sur le marché de l’art. Les prix d’achat en vente aux enchères des portraits de Marie Vassilieff oscillent entre 12 000 et 70 000 euros. Les peintures mettant en scène des enfants jouant avec leur jouet, leur poupée ou leur chat font l’objet de tous les records en salle des ventes aux enchères. En 2007, le tableau « Enfant avec son jouet » acquis par le dramaturge Arthur Miller directement auprès de l’artiste et a multiplié par 10 sont estimation et s’est vendu au prix de 516 460 € (Sotheby’s, New York).
En ce qui concerne les tableaux religieux de Marie Vassilieff, leurs prix se situent entre 2 000 et 15 000€.
« Enfant avec son jouet », huile sur toile, vers 1920, Marie Vassilieff, adjugée 88 536 € en 2007 (Sotheby’s, New York)
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